Bonjour à toutes et tous,
Je suis ravie de vous présenter mon premier article pour Ros’Art & Culture. Je suis tellement heureuse de partager avec vous mes réflexions et mon parcours, et de me retrouver enfin à ma place. Je suis reconnaissante envers toutes les rencontres, les défis et les signes qui m’ont guidée jusqu’ici. Aujourd’hui, je suis prête à vous dévoiler un concept unique que j’ai développé au fil des années, depuis mes 16 ans. Mais n’en disons pas plus pour le moment, je vous en parlerai au fur et à mesure de nos échanges sur ce blog. Pour vous raconter comment tout a commencé, je ne vais pas remonter à la genèse, mais plutôt vous présenter trois des étapes clés qui ont façonné ma vie et m’ont inspirée pour créer Ros’Art & Culture.
Dans ce premier article, je souhaite partager une expérience particulière liée au Swahili, une langue qui occupe une place spéciale dans ma vie. Ma mère et moi avons une habitude : elle me parle en Swahili et je lui réponds en français, sans même nous en rendre compte. Mon mari a même remarqué que ma voix changeait et que je prenais le ton de ma mère lorsque je lui répondais. Cette situation m’a fait réaliser que je reproduisais inconsciemment les traits prosodiques du Swahili en parlant en français avec ma mère, ce qui nous a toutes les deux faites rire. Ma mère m’a encouragée à parler davantage Swahili, affirmant que je le comprends parfaitement, mais j’avoue ressentir une certaine gêne car je n’ai jamais vraiment pratiqué cette langue. Cette expérience soulève des questions intéressantes sur la linguistique et la culture. Le fait que le Swahili influence la prosodie souligne l’importance de la culture dans la façon dont nous utilisons le langage. Cette expérience met également en avant la richesse de la diversité linguistique et culturelle, et la façon dont elle peut se manifester de manière subtile mais significative dans nos vies.
L’année suivante, j’ai eu l’opportunité de partir en voyage d’étude en Tanzanie. Lors d’une excursion, j’ai eu l’occasion de traduire les récits d’un guide Masai pour le groupe. Ce moment a été pour moi d’une grande intensité, alors que le Masai m’observait avec étonnement. J’ai dû lui expliquer que, bien que je ne parle pas couramment le Swahili, je le comprenais parfaitement. Malgré nos différences culturelles extrêmes, nous parlions la même langue, et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé à quel point les sonorités du Swahili m’avaient touchée, évoquant pour moi douceur, partage, et une étrange familiarité.


Après le dîner, un Masai nous a accompagnés individuellement à notre lodge pour assurer notre sécurité. Alors que je m’apprêtais à me coucher, j’ai entendu un lion rugir juste à l’extérieur de ma tente. Prise de panique, j’ai éteint les lumières et mon cœur battait si fort que j’en avais mal aux oreilles. Soudain, j’ai perçu des chuchotements en Swahili près de ma tente, presque chantants, que je ne comprenais qu’à peine. Apaisée par ces paroles, j’ai fini par m’endormir.
Le lendemain, au petit déjeuner, j’ai exprimé ma gratitude au Masai pour avoir, selon moi, calmé le lion. Sa réponse m’a profondément émue : « On ne calme pas le lion, c’est toi que j’ai apaisée. » Cette expérience m’a fait prendre conscience du pouvoir des mots et des langues, capables de transformer notre perception du monde. Cette expérience met en lumière l’interaction entre la linguistique et la culture en soulignant comment la communication et la compréhension mutuelle à travers une langue commune peuvent créer des liens entre des individus de cultures différentes. Elle montre également comment les mots et les langues peuvent avoir un impact profond sur notre perception du monde et notre expérience personnelle, mettant en évidence le pouvoir de la langue dans la construction de nos pensées et de nos interactions interculturelles.
Dans mon prochain article, je partagerai comment j’ai développé un tutoriel pendant mes voyages d’études en tant qu’agent de voyage, afin de donner les meilleurs conseils aux voyageurs. J’avais créé ma propre méthode pour mémoriser les hôtels et leurs différentes chambres ou suites avec des œuvres d’art. Cette expérience m’a motivé à poursuivre des études universitaires pour approfondir mes connaissances en PNL, la Programmation neurolinguistique, c’est-à-dire pour simplifier, dans l’ensemble c’est l’étude des automatismes dans notre communication ou on peut aussi dire les bases de données de notre langage. C’est pourquoi, j’ai décidé d’étudier la linguistique et l’histoire de l’art pour une approche plus scientifique et académique.
Durant ma dernière année d’études, j’ai envisagé de poursuivre un Master en histoire de l’art avec une spécialisation en art asiatique, inspirée par un module fascinant sur le monochrome japonais suivi l’année précédente. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Peiwen, étudiant en linguistique, avec qui j’ai partagé ma passion pour l’art. Je lui ai parlé de mon projet et de mon rôle de présidente de l’association Alchimère. J’ai découvert que Peiwen est une artiste travaillant aux côtés de son père, un Maître de Chaumière, utilisant une technique transmise de génération en génération. Elle m’a décrit sa maison remplie d’œuvres d’art, expliquant que les peintures jaunissent lorsqu’elles sont transportées de sa région humide près de Shanghai en Suisse, nécessitant une protection spéciale. De nombreux tableaux sont réalisés sur soie, ce qui les rend uniques. Elle m’a ensuite expliqué comment les différentes expressions artistiques sont alignées avec un texte, soulignant l’importance de la symbiose entre la peinture, l’écriture et la calligraphie. Nous avons décidé de collaborer et j’ai organisé une exposition collective à l’association Alchimère, où je suis désormais bénévole en tant que Médiatrice Culturelle en histoire de l’art.
La somme de ces expériences m’a fait réaliser que j’étais à ma place et qu’il était désormais temps de partager et transmettre mes méthodes, mon vécu et mes idées à ceux qui partagent ma passion, dans le but du développement personnel. En apprenant davantage sur soi-même et en explorant les différentes cultures à travers l’histoire de l’art, on peut grandir personnellement. De plus, acquérir des outils pouvant être utilisés en solitaire lors de visites au musée ou d’événements culturels est essentiel. Genève offre une richesse culturelle incroyable, ce qui rend ces outils stimulants. C’est pourquoi le nom « Ros’Art & Culture » m’a semblé évident, symbolisant cette approche enrichissante de l’art et de la culture. Je suis tellement reconnaissante pour toutes les opportunités qui se sont offertes à moi et qui me permettent de faire ce que j’aime le plus, d’exprimer mes talents et ma passion. Tout est tellement évident, n’est-ce pas ? Pour ces raisons, j’ai décidé de renouveler ma collaboration avec l’agence de voyage TUI La Praille qui m’avait offert l’opportunité de devenir indépendante, en qui j’ai toute confiance et qui m’apporte un soutien précieux dans mon projet. Grâce à cette collaboration, je reste informée et formée sur les nouvelles tendances, je bénéficie d’un large éventail de services et je fais partie d’une équipe dont Corinne, chef d’agence, que j’ai retrouvé après presque 8 ans ainsi que mes collègues Nathalie, Romina et Larissa, qui me soutiennent et me permettent de prendre des congés en toute sérénité. Que du bonheur !




